Mon 53

Voilà, c'est le grand jour on remonte totalement le moteur. Au programme :

Mise en place du piston et mise en place du couvercle carter.

C'est tout bon

On continue le remontage sans oublier de nettoyer les durites d'essence...

...complètement bouchées par les dépots d'essence séchée....

un petit coup sur le carburateur...

...Et voilà ....tout beau tout neuf.

Prochaine occupation, la partie cycle ... mais pas avant samedi prochain.

Histoire suite : En juin 1961, "La bicyclette qui roule toute seule" à maintenant le privilège de monter toute seule !! C'est en tout cas ce qu'annonce les réclames pour le tout nouveau S2200. On doit c'ette importante amélioration au couple fourni par le nouveau moteur, d'ou le S pour Surcouplé. On voit également apparaître sur son cache filtre le sigle " S 2200". Produit à 1 081 000 exemplaires il coûtait alors toujours 348 NF.

Aujourd'hui décalaminage du pot d'échapement. Matériel nécéssaire un barbecue, un peu de bois, une bière et le pot à décalaminer.

1ère Phase: Allumer le barbecue et y jeter le pot à décalaminer

2nd Phase Déboucher la bière et la déguster en regardant le feu, l'autre méthode consiste à prendre sa guitare s'assoir près de feu et chanter 4 chansons d'Hugues Aufray (moi j'opte pour la première technique... j'aime pas Hugues Aufray). Une fois la bière terminée, le pot est prêt. Le sortir du feu, le "tapoter doucement" pour virer la calamine. Un coup de brosse métallique pour enlever le plus gros autour.

Voilà prêt pour un ponçage plus fin...

....Aussitôt fait. Il est paré pour la peinture.

On continue le remontage déjà commencé.

On place le vilebrequin dans le carter sans oublier, en dessous, le roulement 6203,(petit apparté, si un jour vous rencontrez un fou du solex, parlez lui des roulements 6203 et 6202, pour les inconditionnels, c'est aussi important que le discours de Dakkar pour les nostalgiques du p'tit nerveux)

Le carter, le vilebrequin et sa masselote (dessous le 6203)

Vue de l'intérieur du carter. On apperçoit le joint spi

Avant de continuer le montage du moteur, il faut mettre en place les plaques de relevage, dont les boulons ne sont accessibles facilement qu'à cette phase.

Voilà la bête

Les plus observateurs ont pu voir en haut à gauche de la dernière photo, un livre ouvert. C'est ma Bible, ma Torah, mon Coran, mon Tripikata :

Le Guide du Velosolex de Sylvie et Franck Méneret

Il  accompagnait "Mon 53" quand celui-ci est arrivé à la maison. Depuis je dors avec ...

On continue en insérrant le galet, l'embrayage, le stator (avec son roulement 6202 voir plus haut) et la bobine.

Voilà le résultat !!

Histoire suite : Petite révolution avec l'arrivée du 1700, en octobre 59 (ma modestie m'empêche de dire que c'est ma naissance..) mais : l'embrayage! Dorénavant, le Velosolex à l'arrêt, le moteur peut tourner au ralenti. Autre particularité, le réservoir plus grand (1,4l au lieu d'un 1l) prend place à droite du moteur. Il sera produit jusqu'en 1961 à 500 000 exemplaires. Son prix : 348 NF.

Aujourd'hui ponçage et peinture de quelques pièces du moteur qui seront repeintes.

Après le ponçage (dernière séance) on passe une première couche de noir sur les plaques de relevage moteur

A la bombe

Puis ponçage du filtre à air et du garde boue avant

Au décapeur thermique et finition à la main. Oui Monsieur !!

Puis une première couche d'antirouille avant la finition en noir

Pour avancer un peu, test des bobine d'allumage et d'éclairage

Histoire suite ... le 1400 apparaît en septembre 58 et sera produit jusqu'en octobre 59 (très grande année, de grands hommes sont nés surtout vers le 15....). On trouve sur ce modèle des pneus en 1 3/4 x 19 qui resteront jusqu'au derniers modèles de solex en 1988. Il sera produit à 307 500 exemplaires et coûtait 32 800 Frs.

 Aujourd'hui, un peu de vrac ..

Début du remontage du moteur

Un nouveau piston !

Démontage et nettoyage de la bobine

On en profire pour changer les rupteurs et le condo

Decalaminage et netttoyage du haut de culasse

Avant                  Après

Toujours dans le vrac, mise en forme des plaques de relevage moteur. C'est une pièce qui va être nettoyée, decapée et repeinte.

La pièce d'origine

Avant et après décapage thermique

Chaque pièce est minutieusement (et amoureusement) nettoyée

Le résultat !!

A suivre...

Histoire suite :Après un nouveaux châssis pour le 660, apparaît en Avril1957 le 1010 dont l'évolution majeure est axée sur la partie motrice. Un nouveau moteur, caractérisé par l'apparation du filtre a air oblong ( précédemment rond) qui restera sur tous les modèles suivants. Fabriqué à environ 378 000  exemplaires, il en coûtait à l'époque la modique somme de 33 400 Frs.  (pour info le SMIC était d'environ 24 000 frs/mois)

Après un week-end de repos et de découverte de la fondue chinoise (Merci François !!) retour au chagrin.

Ce matin, avant la session bricolage, bonne surprise j'ai reçu quelques accessoires pour "mon 53".

D'abord de nouveaux pneus

A flancs blancs, ça pète la classe !!

Un nouveau piston. Moins fun mais vachement utile !

Je vous laisse deviner le neuf .

Cet après midi c'est polissage du moteur,après trempage et nettoyage.

Voilà ce que ça donne,

      Avant           Pendant               Après

Ou encore

Histoire suite :  Apres le 330, en 1955 arrive le 660. Ou l'on voit apparaitre le repose pied, et une tole emboutie qui relie le dessous de la selle au pédalier.  Il en sera produit 363 000 exemplaires jusqu'en Avril 57. Son cout : 32 800 Frs 

Aujourd'hui, dernières opérations du démontage moteur.

Avec l'outil magique (un arrache roulement) acquis (à moi, bien sur) ce matin chez Casto le moteur est totalement désossé

A gauche le susdit outil, à droite le reste du bloc moteur avant opération

Opération terminée : A gauche, le carter totalement désossé, au centre le galet, à droite le vilebrequin et l'embayage.

Voilà pour aujourd'hui ....

Suite de l'histoire : Le modèle suivant verra le jour en 1951, le 45 à roues de 600. Comme son nom l'indique le diamètre des roues diminue pour arrivé à 600 mm. Les 185 000 modèles seront produits jusqu'en 1953, au tarif de 35 000 Frs environ.

Après le nettoyage, séchage...

une partie des pièces de carrosserie

Le carburateur, pipe d'admission et circuit d'essence sont tous beaux tous neufs....

Et le démontage des pièces moteur continue également

  Villebrequin, bielle, piston ...

Un coup d'oeil au galet (c'est quand même la spécificité du solex !!°

  La terre est probablement d'époque !!

Histoire suite : En 1946, le premier modèle commercialisé a été le 45 cm3 à roues de 650. Il s'en est vendu, jusqu'en 1951, 139 000 exemplaires environ.Il est produit dans l'usine de Courbevoie. Son cadre est très proche de celui d'une byciclette. Il est vendu, à l'époque : 19 418 Frs

Aujourd'hui démontage (suite) et  trempage

Quelques pièces de la carrosserie dans un bac de produit vaisselle ...

La pompe à essence et le carburateur dans l'acétone (j'ai vu des nénuphars géants toutes l'après midi).

Voilà ce qui reste encore à démonter, mais là je manque d'outils ( Allo,  Casto )

Au passage, petite surprise le piston est "cassé" à la base - Pas cool, pas cool ...

Un peu d'histoire : Le Solex -La byciclette qui roule toute seule - est né en 1940 de l'imagination fertile de Messieurs Maurice Goudard et Marcel Mennesson.
Il sera produit près de 700 modèles de pré-série jusqu'en 1946 qui seront confiés au personnel afin d'opérer les améliorations qui aboutiront à la version définitive du printemps 1946. (ref : l'excellent site Solex'iN)

Force est de constater, et bien sur, c'était un peu de le but de l'opération que "Mon 53" nécessite un "petit travail de "restauration/réparation/remplacement".
La bonne nouvelle c'est que le moteur n'est pas "serré" comme annoncé, par contre il est tout desserré, et des écrous manquent ci et là.
Les deux pneus sont à plats et particulièrement usés (!!)
Le contenu du réservoir est douteux : j'hésite entre de l'urine de skons (à l'odeur) ou de l'eau miraculeuse de Lourdes prélevée dimanche

Compte tenu de ces premiers élèments pas question d'esseyer de le démarrer sans une première intervention

-Gonflage des pneus :

• Avant : OK
• Arrière : Il a explosé !!!!!

  

  Pour le reste un gros démontage s'impose, le tout sur la table d'opération

  

   

Finalement ça a du bon d'avoir 53 balais, ça ramène un nouveau "cheval" dans l'écurie.

Il portera le nom de " Mon 53" relatif à l'évenement qui l'a conduit auprès de moi ...

Le voici " à l'origine" avant quelques travaux nécéssaires à sa survie.

Il s'agit, comme vous le savez, d'un VeloSolex S-3800.

Sorti des usines de Courbevoie en 1970, il coutait à l'époque 439 Francs (!!)